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Des législatives pour le second collège des Algériens qui ne se sont pas exilés...

Ressemblance entre l’exclusion de la diaspora et celle des vrais opposants...

mercredi 8 février 2017, par Djamel Damien Boucheref

Se lamenter de la dépolitisation des militants des partis, notamment ceux déjà en lisse pour la prochaine législature en Algérie, n’est que la partie visible d’un gigantesque iceberg noyé dans la massive marre chargée de pollutions diverses. C’est que les exclusions sont tellement disséminées tant à l’intérieur du pays qu’il n’est guère possible de sa voir qui est meilleur. La cinglante révocation de la communauté algérienne vivant à l’étranger est symptomatique de la grandeur des ostracismes.

La radiation des Algériens de la diaspora que le fameux article 51 de la constitution a institué, est le fruit de réflexes largement employés par des cercles obstrués pour voir que ce sont bien des compétences qui ont pris leurs bagages. S’installer sous d’autres cieux, afin d’échapper à la relégation ancrée dans le quotidien, menace comme la redoutée main étrangère qui revient en croyance qui ne se pétrifie pas en laissant faire les mafias où qu’elles soient. Qualifiés de « donneurs de leçons », voire de traîtres qui ont tourné la dos à la patrie avec leur départ, pourtant ils sont de ceux qui sur place ont déjà subi la prépondérance de la médiocrité qui leur infligeait en Algérie un insoutenable rejet, pour se démettre de l’emprise...


 Elections 2017 en Algérie, et puis s’en vont...
2 septembre 2016
Plusieurs formules désuètes ont ce comportement originel usité envers les cadres qui ont quitté le pays. Elles alimentent l’incapacité de forger des alliances politiques porteuses de la rupture avec le règne des tuteurs et de leurs serviles subalternes. Ceux qui restent, dans le pays, en marge, du processus huilé par la bureaucratie avide de placer ses acteurs en députés, ne peuvent pas être indiqués comme aptes à fournir du changement. Sans des forces vives qui ont montré leur mécontentement du climat local, en partant, l’inspiration pour remonter les compétences à l’échelle des décisives gérances s’est aussi égarée, avec la foule d’Algériens qui ne se plait guère de vivre l’exil imposé.

Pourquoi donc l’amovibilité des démocrates n’est en mesure de les réunir, de les faire discuter et de leur fixer un projet commun ?

Ceux qui regardent les rentiers se suppléer, les uns après les autres à l’ANP et au Sénat, tout en fournissant un regard suspect à leurs concitoyens abrités parmi des civilisations exogènes, participent à faire marcher la machine institutionnelle qui leur est incontrôlable, au même que la diaspora. Songeurs de préserver la stabilité politique, l’enjeu réellement concret pour un pays qui a bien des la furie des affres dans sa mémoire, sont soumis à la violence de la mauvaise dont sortent les émigrés...


 Présidentiable après Bouteflika : l’inconnue nouvelle tête plébiscitée.
24 novembre 2015
Le président Bouteflika a convoqué le corps électoral pour le 4 avril prochain afin de pourvoir 462 sièges de députés de ce qui la septième législature d’Algérie. Le contexte actuelle mérite une plus profonde analyse du fait d’une présidence machiavélique et maladivement opaque, plus contestée de l’étranger qu’en interne. Seulement les qualifiants de « népotique et autocratique » suffisent pour déterminer la situation d’un pluralisme apparent et bassement formel, sans aucun accueil de la volonté de relancer un « projet national » puisé de l’ardeur populaire où l’apport de la communauté algérienne vivant à l’étranger constitue un jalon d’ouverture, voire de modernité fondée sur l’universalité.

L’Assemblée populaire nationale (APN), dont le mandat de cinq ans, ressemble plus à une citadelle de piratage où davantage la fausse élection a le dessus, sur la représentation des messagers d’une dynamique apte à générer une synergie collective, questionne. Qui pousse à l’émergence économique ou bien la relance de la production culturelle, pour ne citer que les libertés où la créativité a vocation de liberté d’entreprendre et d’exprimer la personnalité nationale ? Toutes les deux broyées dans l’obscurantisme et par l’injonction de l’immoralité corruptrice.


 1ers résultats du sondage désignant la personnalité de l’année 2016 en Algérie
29 décembre 2016

Isoler les volontés locales de changement, commence par réduire au silence ceux qui ont fuit les exclusions.

L’administration telle qu’elle jure de vouloir organiser un vote libre, se tient à organiser une opération d’assortiment à l’apparente pluralité qui pourtant n’a que peu de débats contradictoires. Le mouvement dialectique, du genre à révéler les hypocrisies idéologiques qui s’adonnent à des surenchères nationalistes, est en panne, tellement qu’on ne peut guère différencier les projets partisans plaqués les uns aux autres par la confusion et les similitudes.

Quand on se demande pourquoi les progressistes algériens ne sont pas audibles, on croirait qu’ils se conforment à continuer de s’exclure, ou refuser, à répondre ouvertement aux attentes de la population. En campant sur l’effarent réflexe, de mettre au doute les personnes engagées à critiquer le régime en place, coiffé par un président handicapé par la maladie et n’ayant qu’une mosquée à porter à son effigie son nom, certaines chapelles survivent dans le sillage d’un système qui a la bizarrerie de savoir les faire participer à toutes ses mascarades. En dehors de ceux plus gênant qui sont allés sous d’autres climats pour mieux respirer la colère pour la panne qui chasse ceux s’impliquant d’un retour pouvant changer le paysage et ébranler l’inertie.


 ALGERIE : BOYCOTT SUIVANT UN AUTRE…
5 avril 2012
APN-DZ-2012 Groupes politiques et nombre.svg
Par Mouh2jijelTravail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien

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Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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