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Le New-York Times à la manœuvre du "Péril Jaune".

Le congrès du PC Chinois fait tanguer les manipulations de l’adversité yankee

jeudi 1er novembre 2012, par Gros Emile

Un récent article du correspondant du New-York Times à Shangaï (et non Pékin) a trouvé un large écho dans les cercles qu’on peut nommer "anticommunistes" et chez les relais qui travaillent en valets de ce qui est la domination occidentale du Monde. Le sujet a été projeté sur la scène médiatique mondiale dans des circonstances qui disent long sur le choix du moment et de la cible à déstabiliser. L’animosité envers la Chine est une reprise de la doctrine dite du "Péril Jaune" datant du 19ème siècle où littérature et presse entreprenaient à montrer les peuples asiatiques en danger pour l’humanité. Et quand les enjeux économiques et la déprogrammation du règne de la civilisation ancienne avance..

D’emblée il faut dire que la population chinoise en général s’offusque des nouveaux riches, car se creusent d’immenses disparités de classes. L’industrialisation qui oblige à l’expropriation des terrains où sont installés de nouveaux équipements, cause des contestations. Ces dernières commencent aussi à prendre de l’ampleur au sujet de la protection de l’environnement. Mais de l’étranger, ce sont des assauts continuels.

Les disparités entre riches et pauvres dans le pays lancé dans un libéralisme économique effréné font l’objet d’un débat au sein du pays et du parti. L’article en question est lu d’une manière différente au niveau mondial et des autres médias. S’agit-il de règlements de comptes entre prétendants et tendances qui prendront les règnes du pouvoir en 2013, et qui ont fourni cet article ? Ou bien d’une simple opération étrangère de déstabilisation ? Pour son sujet, le journaliste s’est expliqué sans donner de vrais justificatifs. Cependant son article a eu de l’écho, mais il reste à vérifier.

Faute de trouver un opposant à propulser...

A la veille du congrès du PCC (parti communiste chinois) prévu le le 8 novembre, une manœuvre journalistique, dont on s’habitue de consommer, a été présentée au Monde comme une prouesse. Le fracassant article du correspondant du New-York Times à Pékin, David Barboza, a révélé les prises d’intérêts, de grande ampleur, des membres de la famille du premier dirigeant Wen Jibao. Mais à bien la décrypter, il s’agit d’une besogne d’hostilité gratuite.

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A la population chinoise, ainsi qu’aux dirigeants de la seconde puissance économique, loin s’en faut, l’affaire a fait l’objet d’un démenti officiel. Elle risque de terminer auprès des tribunaux. L’absence d’éthique du journalisme traditionnel, remise en cause par les médias alternatifs même si encore la difficulté d’accès aux sources ne permet pas encore de vérifier, est plus que déplacée, voire qu’elle un banditisme par la plume…

Le New-York Times recèle plusieurs scandales, dont les plus frappants sont les plagias de ses rédacteurs Zachery Kouwe et de Jayson Blair. L’affaire la plus actuelle est celle de Mark Thompson, ancien patron de la BBC, vu comme nouveau président du groupe de presse du NYT dès le 12 novembre. Thompson, comme d’autres responsables de la BBC, est dans les enquêtes internes et externes dans l’affaire des agressions sexuelles imputées à Jimmy Savile, un de ses plus célèbres animateurs décédé depuis peu. Comme il n’a pas encore pris son poste, son ascension est…

Les informations des pays occidentaux deviennent peu crédibles quand elles tombent ainsi, au moment de préparer une guerre ou de s’attaquer à des pays tiers et gênant. On se rappelle que Fidel Castro le cubain a été présenté parmi les 10 fortunes du Monde avec un survêtement en plastic des plus communs. Cet habit, de marque Adidas, du leader cubain coûterait à peine 80€ selon un commentateur français, spécialiste des médias. Et c’est le journal Forbes, cité aussi par ce journaliste qui parle d’un autre responsable chinois dans son article dont la fortune est estimé à 15 milliards, qui cité Fidel Castro.

... une histoire d’argent où l’argument idéologique (de Forbes ou Fourberies) se plante matériellement.

Les manœuvres manipulatrices des opinions, sont légendaires. Tout récemment, pour envahir l’Irak le mensonge de Colin Powell à l’ONU. La détention d’armes de destruction massive par Saddam Hussein, a été publiquement affichée. Ici c’est un officiel, mais la presse apporte grandement son eau au moulin idéologique libéral régnant sur le Monde.

Souvent aussi les écrits journalistiques masquent aussi les enrichissements des responsables occidentaux. Comme fut le cas pour la guerre en Irak et les bénéfices de l’armurier et ancien secrétaire à la Défense des USA Donald Rumsfeld. Ce dernier est impliqué dans l’opération médiatique de la grippe aviaire où ses laboratoires faisaient des ventes records, de produits "les vaccins" terminant généralement dans les incinérateurs.

Cette enquête du journaliste D. Barboza sans détails édifiants ni recoupements, n’a rien d’un travail d’investigation incontestable. Dans son blog, il a expliqué les détails pour ses sources, mais peu de preuves, notamment imagées sont venues étayées ses supposés incrimination de la famille du dirigeant chinois. Les biens, comptes bancaires et autres preuves même minimes...

Jusqu’ici protégés de corruption particulièrement à ce niveau de responsabilité, les chinois se sont rendu compte que l’agressivité des médias étrangers leur est toujours hostile, même avec les pays partenaires.

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