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Syrie : le risque de massacre à l’arme chimique

où le prétexte (avertissement) de l’ingérence étrangère officielle €¦

jeudi 20 septembre 2012, par Azouz Benhocine

La réalité syrienne, de cette fin d’année 2012, pour laquelle même les experts les plus avisés ne peuvent pas exprimer des analyses justes et persuasives, est faite d’une révolte portée par une jeunesse contre un régime maffieux. Un système politique servant, par népotisme, ses clans. Les sacrifices de la jeunesse syrienne sont animés d’une avidité de liberté, quoi que cela agacent les tenants "des complots" qui accusent l’impérialisme !

La fin de règne de Bashar Al-Assad n’est pas pour demain, car les rebelles se font battre dans la guérilla urbaine de Damas, Hama, Alep et autres agglomérations… Ils s’éparpillent, dans le pays profond aux zones des maquis, et ils mènent plus d’opérations aux frontières, histoire de couper les vivres venant de l’étranger...

Comme le terrain est sous un hui-clos, impénétrable, pour sa dangerosité et soumis à l’opacité des tractations politiciennes, les désinformations, même plus qu’incohérentes, sont devenues courantes. Nonostant les sources des actualités, principalement les journalistes notamment des médias alternatifs car il s’agit de citoyens vivants avec les faits, tentent de briser les carapaces du silence.

#Syrie : La #révolution vue à travers les #images de Wissam Al Jazairy

Certains journalistes étrangers et professionnels tentent de leurs côtés de mettre sous lumières les confusions pour redresser la manipulation très active dans ce conflit. Ils ne ménagent pas leurs efforts pour aller voir sur place.

Le régime d’Assad, à l’instar de toute dictature, ne voit pas d’un bon œil la presse. Et les rebelles sont presque inaccessibles, inconnus, furtifs et difficiles à rencontrer. Mais une fois trouvés, ces insurgés sont syriens et n’ont rien d’étrangers. Puis encore moins proches d’Al Qaeda ou de vénérer les monarchies arabes. Ils aspirent à la liberté de leur peuple !

Nous avons pour POPULI-SCOOP établi une veille et dressé des alertes pour toutes les nouveautés qui viennent du terrain des opérations de ce conflit. Après dix-huit mois de soulèvement d’une jeunesse avide de liberté, OUI LA DEMOCRATIE (pour les autistes), les espoirs sont difficiles à arracher des mains d’un dictateur. Qui a hérité d’un pouvoir, accaparé auparavant par son père avec un coup d’état.

Les accusations que : "des mains étrangères fomentent un complot" sont le pire dénigrement de cette révolution populaire. Un épisode propre que vit une région selon le cyclique mouvement de l’Histoire désigné en "Printemps Arabe", dont les acteurs sont des jeunes révoltés...

Les pays occidentaux avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar n’ont pas à empresser de loin, les rebelles sont pleinement engagés et portés par leur romantisme. Ils ont subi les affres du régime, et sont désormais bien décidés de faire tomber un pouvoir qui a duré illégitimement 42 années.

Le mouvement révolutionnaire dans le monde, généralement de gauche, a réussi à chasser les dictatures en Amérique Latine par des élections que les populations se sont impliquées pour les contrôler. Dans le Printemps Arabe, les oligarchies sont indécrottables. Et seules les émeutes de grande ampleur sont venues à bout des régimes de Tunisie, d’Egypte et du Yémen.

En Libye et en Syrie les tyrannies sont très criminelles et ne reculent devant rien pour commettre des massacres. Bashar Al Assad a plus de félonie que Kadhafi, car plus cynique et vénéneux avec la force du parti Ba th. Et surtout une armée inébranlable dont la composante humaine redoute les actes de revanche des rebelles, pour la résistance qu’elle a mené selon la légalité que le régime despotique a institué avec et pour elle.

Ce sont les gaz chimiques, que les alliés comme l’Iran et le Hizbollah libanais qui sont soupçonnés de pouvoir bénéficier et faire usage de ces terribles arsenaux… contre Israël. Des armes dont l’inexistence entre les mais de Saddam Hussein s’est vérifiée, mais le mensonge a permis d’envahir l’Irak… La Syrie a déjà l’objet de tels mensonges médiatiques !

L’AFP s’est livrée, le 27 juillet 2012, à telles présomptions, tout en restant prudente. Cette fois la ville d’Hama où vaguement des interlocuteurs ont dit… La même dépêche de l’agence française, qui n’a été jamais démentie, continue et assure : « … en dépit d’une semaine de recherches, aucun chef rebelle, chef de tribu, médecin, simple combattant ou civil n’a pu produire de preuve irréfutable d’une quelconque arme chimique. »

Chavez Hugo président du Vénézuela parle de la Syrie dans le cadre mondial et européen.

En septembre 2011, le site de B.H.L. Bernard-Henri Lévy avait déjà manipulé la chose en rapportant que « Des tueurs d’Assad ont lancé dans la région d’Al-Rastan, non loin de la ville rebelle de Homs, des opérations aériennes avec utilisation de gaz toxiques » .

Les redoutables armes chimiques existent, sans le moindre doute. Et ça sera la grosse faute du dictateur d’en faire usage un jour ! Car son conflit, oui de Bashar Al Assad, va encore durer et peut-être des années et à moindre échéance encore des mois !

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