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A l’ombre des barricades du Hirak, le bon moral de l’armée en Algérie.

Le 1er gouvernement du président Tebboune désapprouvé pour diplômes falsifiés.

lundi 6 janvier 2020, par Djamel Damien Boucheref

La partie de la population algérienne traumatisée, par la décennie noire et à un degré moindre de la guerre de libération, refuse le changement du modèle institutionnel. Les « tuteurs historiques » ont à la fois pris en otage la conscience mémorielle et approuvé la cruauté douée de religion, pour contrôler les choix des administrés. Et invariablement les « constantes » font le service après-vente.

Ecouter l’article.

A la question : dans quel camp préféreriez-vous être, celui des émeutiers qui aspirent à ériger la patrie sur le socle des libertés, en prenant des risques, ou bien celui de rester sans rien faire ? La préférence va être prendre d’abord plus de temps pour réfléchir. Or l’épuisement des ressources, dont le pétrole, par la patience, augmente les frustrations. Et l’intelligence capable d’aller rapidement à l’émergence devient dangereuse.

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29 décembre 2019

Au sein du 1er gouvernement Tebboune, les castes de l’ère Bouteflika, à travers des personnages de 1er ordre dont le chef de l’Etat lui-même, conservent des positions puissantes. Le Hirak, le mouvement social d’envergure révolutionnaire, n’est pas contre l’armée, contrairement à ce qui est dit par les cercles réactionnaires et rentiers qui veulent que demeurent les choses dans leur état.

Mais la frange éclairée de la société algérienne dispute réellement le projet de société qui, de modernité et d’égalité est inspiré du message de la libération, a été maintes fois reporté. Cet unique enjeu mobilise les manifestants qui rejettent toute élection qui aurait eu lieu alors que l’armée serait impliquée pour servir des clans du pouvoir dont relèvent ses chefs.

Abdelaziz Djerad, le premier ministre est complètement désarmé avec le puissant bureaucrate qui a gagné l’élection du 12 décembre, en dépit d’avoir son fils en prison pour l’affaire des 703 kg de cocaïne. Retrouver la confiance du public et répondre aux défis socio-économiques pour sortir de cette période délicate, réside dans le départ des vieilles gardes du nationalisme.

Comptabilité du 12/12/2019 : des 40% de votants, 58% élisent le père de celui qui est en prison pour 703 kg de cocaïne !

Pour nous chez Populi-Scoop, le Hirak manque du travail essentiel qui a trait aux « relations publiques », soit la mauvaise communication qui est incarnée par des opportunistes, des aventuriers et des névrosés. Nous ne les citerons pas, mais ceux qui traduisent l’amplitude du rejet de l’institution militaire, font l’ingratitude pour la fin de règne Bouteflika et du terrorisme islamiste.

D’abord il faut signaler que personne n’est habilité à s’exprimer au nom des groupes de protestataires qui sortent tous les vendredis, dans les grandes villes du pays, pour exiger le changement du régime. Ce qui quasiment le contraire du grand retour obtenu avec le forcing de l’armée pour réaliser une élection, dont l’effet coûtera plus cher.

Le pays est bloqué sur la prédation économique et la médiocrité haineuse. Quoique la crédibilité de l’emprisonnement des membres de vrais gangs comme Ouyahia, Sellal, Saïd Bouteflika ou bien Tewfik de l’ex-DRS, est louable. La présentation des bavures judiciaires pour délits d’opinion par les médias, reste conflictuelle et totalement corrompue. Alors les regards étrangers sont empêchés !

 Médias publics et alliés du régime, en Algérie, font la division du peuple.
27 décembre 2019

L’absence d’une élite pour la révolte populaire qui soit une vraie force de proposition, est due au black-out médiatique, culturel et linguistique. Le temps manque aux journalistes impliqués qui doivent répondre à leurs propres besoins les plus élémentaires et même alimentaires. Mais aussi la réputation et la communion sont sous le contrôle spécifique de l’esprit de clan.

Très rares sont les narrations journalistiques qui permettent aux Algériens d’imaginer à quel point leur vie est misérable, sans une communication appropriée à l’actualité du Hirak. Les avis sont émoussés par les exclusions justement de ceux qui sont indiqués vivre à l’étranger, parmi les commentateurs ayant des formulations appropriées au mouvement émeutier qui a 10 mois.

Malgré que certains des meilleurs journalistes sont excellents, pour éduquer le public en racontant une histoire qui donnent l’impression de ne rien manquer et obtenir massivement les infos utiles, la censure s’adonne à limiter l’honnêteté en bute aux « fake news ». Des prétentieux parlent de l’armée, tel qu’on le fait pour une mairie ou une section de pompiers, avec désinformation. Le sous-entendu de lier ces « broutilles » à l’engagement du Hirak est plus nuisible, comme produit par les canaux et supports publics.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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