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QATAR : PROJETS ET AMBITIONS...

...font que la meute aboie au passage de la caravane !

samedi 4 février 2012, par Azouz Benhocine

Alors que l’islamophobie est grandissante notamment avec les discrédits émis en occident, le Qatar, ayant le plus haut revenu du monde par habitant et indépendant depuis seulement 1971, se place dans le terrain de jeu des grandes nations. Cette présence, sur la scène internationale, pour la minuscule principauté agace telle une prétention de géant convoité par un nain.

Le Qatar est le 3ème producteur mondial de gaz naturel après la Russie et l’Iran et 1er du même produit liquéfié. Dans ce domaine précisément, les experts avancent des réserves seront disponibles pour bien plus de 2 siècles. Nonobstant en accueillant coup sur coup, la coupe de football de 2022 et en commençant par celle du handball en 2015, reculeront certainement bassesses et animosités. Dans les toutes dernières revendications des peuples des républiques arabes touchées par le Printemps, le Qatar s’expose aux médisances arabes, plus que celles des interventionnistes occidentaux.

L’offensive qatarie brise d’abord le brouillard d’appréhensions simplistes qui mettent au devant l’image terne connues des grandes monarchies réactionnaires comme l’Arabie Saoudite. Où le règne le plus rétrograde de la terre prive la femme de conduire une voiture ou bien de marcher seule dans la rue. Les dirigeants du Qatar ne se privent désormais pas d’interférer sur la diplomatie arabe et plante leur présence dans une hostilité inexplicable…

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L’une des distinctions positives, d’ailleurs une vraie prouesse qui leur est jalousée partout dans le monde, est la chaîne El-Jazira. Ce canal médiatique a contesté la suprématie de CNN dans le monde entier. Bien avant, c’était le démenti de la langue de bois du régime algérien au niveau du Maghreb. Au temps d’abord où la complaisance avec la machine à tuer des islamistes algériens était à son apogée en animant le terrorisme le plus cruel connu, c’était à l’orée du nouveau millénaire. Et lors l’attaque de l’Irak, sous le prétexte fallacieux que le dictateur Saddam avait des armes de destruction massive, sa présence fut aussi un changement d’une voix unique…

Lors de l’opération des criminels de guerre israéliens dite « Plomb Durci », son rôle a été largement mobilisateur de l’opinion arabe. Ainsi qu’avec les dernières chutes de despotes arabes, on reconnait à El-Jazira un professionnalisme qui lui a valu équitablement une crédibilité éditoriale inégalée par les anciennes agences, et ce en déployant une impartialité qui lui est d’ailleurs due gr ce à un personnel multilingue et de nationalités diversifiées.

Le Qatar dispute l’enferment culturel, notamment avec cet outil télévisuel, en optant explicitement pour le contraire : « l’ouverture ». Ce qui fait reculer le cloisonnement médiatique fait de préjugés et à l’égard de l’ensemble du monde arabe. Le faste qatari aborde une approche économique qui escalade les balisages entre des peuples différents. En investissant à bouchées doubles, un mérite d’audace est démontré par de jeunes princes faisant des challenges de hauts niveaux.

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La Chine étant, dans cette démonstration de la mondialisation qui convie les peuples à se rapprocher, assurément l’autre exemple à l’échelle du déploiement des richesses tant matérielles que virtuelles. Ce qui engage aussi, outre la rupture des remparts anciens, la minuscule monarchie à s’exposer à toutes les médisances. Tant de ses proches, notamment des critiques arabes, que les archaïques équivoques des peuples lointains, le Qatar subi des malveillances...

Avec quelques 220 000 mes ayant plus d’un million d’émigrants à leur service, jouer dans la cour des grands, n’est pas une mince affaire que facilitent, aisément, les pétrodollars. Un brin d’audace et de génie est nécessaire aussi. A lire nombreux commentaires visant le Qatar, on croirait que la cupidité est le propre des jeunes princes. Même si les ferments démocratiques qui permettent l’appréciation des principes de liberté, sont en deçà des ambitions qu’affiche la jeune nation, une dextérité quelconque révèle des esprits éveillés que ce les autres en pensent.

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Nation émergente avec une féodalité qui se démène de l’adversité, le Qatar tente de garder la main sur les grandes ébauches politiques de son époque. Tel est le paradoxe du monde arabe et de ses révolutions dites du Printanières, une modeste monarchie s’affiche dynamique. Son expérience démontre que les monarchies pléthoriques, parmi les pays arabes, donnent désormais des leçons à des républiques virant en dynasties autocratiques.

Pendant le second semestre de 2013, le Qatar élira son parlement, selon une déclaration de l’émir du Qatar Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, faite en novembre 2011. Ces élections ont été repoussées à deux reprises en 2008 et 2010. Le Qatar avait un Conseil Consultatif de 35 membres nommés par l’Emir, qui exerce une partie du pouvoir législatif.

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