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« Frère Obama » : Castro s’adresse à l’afro-américain de la Maison Blanche

La révolution d’ouverture de Cuba, due à la retraite du "maximo"

mardi 29 mars 2016, par Hugo Mastréo

La visite de Barack Obama à Cuba a été largement couverte par les médias, le fait est historique et ne devait pas échapper aux postes d’observations des historiens aussi, après les journalistes. Fidel Castro est un habitué des écrits où l’ironie dispute le ton à la subversion, dans ses interventions. Sa lettre intitulée "El hermano Obama", publiée lundi 28 mars 2016, renferme l’idée essentielle de l’exemple d’un peuple révolutionnaire qui du rêve, du mythe et de l’idéal montre la voie. La vérité est directe, lors de ce voyage où la logique maudite, revient. Parce que sa justesse fait sa cause.

Vous verrez à la fin de cet article comment Obama a été hué par les Cubains.

« Nos efforts sont légaux et pacifiques, car ils sont de notre engagement envers la paix et la fraternité de tous les êtres humains vivants sur cette planète. » C’est dans cette phrase que la manière « castriste » s’adresse à ceux qui portent la viscérale haine du marxisme et de ses valeurs. La politique d’ouverture initiée par la levée de l’embargo, après le retrait du « camarade maximo », promet d’être tout un programme.


 LA LOI DE LA JUNGLE, Par Fidel Castro Ruiz. - A PROPOS DE LA CRISE -
 L’officialisation des nouvelles relations USA-Cuba, ce qui va changer.

« Nous avertissons également que nous sommes en mesure de produire la nourriture et la richesse matérielle dont nous avons besoin, de l’effort et de l’intelligence de notre peuple. On n’a pas besoin de l’empire, pour qu’il nous offre ou nous aide de quoi que ce soi ! »

Chez les communistes chinois aussi, Barack Obama est un sujet de distraction. Le président américain a été largement brocardé lors de sa visite chez les maoïstes qui, à longueur de dizaines d’années, ont été décrits comme une dictature. Or, même sur la scène internationale, l’ancienne bête noire de la guerre froide, la Russie de Poutine, n’est pas si pathétique actuellement, malgré moult affabulations...

Dans la lettre de Castro, il y a des réquisitoires ouverts au colonialisme européen. C’est une autre Histoire, affreuse, qui s’incarne aux Etats-Unis. Elle est sombre, envers l’Afrique dernièrement et à toute l’Amérique pendant des siècles si récents, que Castro ne s’empêche pas de citer afin de déterminer l’arrogance des Ets-Unis. Son destinataire Obama, est terriblement raillé comme un lièvre prétentieux, narguant un renard dans la nature. Il dit son appréciation :

Couleur de peau et lutte des classes : Obama paradoxe dans les violences contre les noirs.

« Ses humbles origines et son intelligence naturelle sont évidentes. Mandela a été emprisonné pour la vie et était devenu un géant dans la lutte pour la dignité humaine. Un jour, j’ai eu entre mes mains, une copie d’un livre sur la vie de Mandela et oh, surprise ! Il a été préfacé par Barack Obama. »

Il s’adresse à « l’afro-américain » à la tête de la Maison Blanche, qui a rédigé une lettre, en préface à un bouquin, sur le leader sud-africain Madiba et lui dit : « Je ne sais pas ce que Obama a à dire sur cette histoire. "Je ne sais pas" est plus douteux que je ne connaissais absolument rien. » Parlant ouvertement à un métis : « ... réfléchir et ne pas essayer maintenant de développer des théories sur la politique cubaine. »

Il saisit l’opportunité de reprendre les époques des décolonisations en Afrique, couronnée par le démantèlement de l’apartheid. Où pendant les années 60 et 70, Cuba a tenu les premiers rôles notamment en Angola et d’autres régions. Il avance cette dénonciation : « Les racistes Sud-Africains avaient acquis des armes nucléaires. Il y avait précisément l’information qu’ils possédaient 10 ou 12 bombes. Fournies par Ronald Reagan et Israël. »

Nous avons traduit des passages essentiels de la lettre de Fidel Castro, qui commente la visite du président des Etats-Unis américain à Cuba. Son titre est : « Frère Obama » ("El hermano Obama"). Elle a été publiée par l’agence et le journal "GRANMA" (à lire originale ICI). Dans cette organe Fidel Castro publie souvent son opinion, ses écrits sur l’éducation et ses critiques de sujets littéraires...

Cette missive à un frère recentre le débat des modèles de sociétés, où la négritude (l’Afrique) a pris sa place. Obama a décrit Cuba comme terre d’esclaves afro-américains, dernièrement dans son discours à la Havane. La simplicité de la réplique de Castro, à l’accueil d’un président des Etats-Unis qui, ont décidé seuls de l’embargo, a tous son sens. Entre africains d’Amérique...

Obama hué par la population cubaine, voilà la vérité, contrairement à CNN et autres médias :

SEGURAMENTE NO LA VISTE EN CNN, FOX, O EN TODA ESA PATRAÑA DE MEDIOS PARCIALIZADOS.LA BIENVENIDA A OBAMA Y MACRIPARA UDS::::: :

Posté par Jose Salas sur lundi 28 mars 2016

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