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Les peuples arabes dispensent l’intangibilité révolutionnaire de l’alternance en démocratie.

Quand Carthage et Louxor renouent avec Platon, le printemps arabe ne sera que fleuri !

lundi 28 février 2011, par Rebel Kazimir

Les révoltes des peuples arabes présentées et réduites en contestations de despotes, sont aussi incontestatblement populaires de part la large adhésion. Elles sont aussi plus réfléchies que comme elles sont couvertes par les médias et commentées par nombreux analystes attachés à l’artifice des violences. Le spectre islamiste éloigné, enfin résonne un autre leitmotiv dépassant des imaginaires établis.

Ces soulèvements, carrément décapants les sommets pervers, s’inscrivent dans le climat de mondialisation, une bifurcation et un nouvel ordre dans les relations internationales. Ils ont un indéniable prisme universel. Et les départs en France de l’ex ministre des affaires étrangères, MAM, est la conséquence appliquée du dégagement proféré en Tunisie et scandé aux pieds des pyramides égyptiennes. Cependant ces révolutions restent encore plus spacieuses, bien au-delà de leurs fiefs.

Car aussi des monarchies, ayant mainmise définitive sur le pouvoir et même si elles ne sont pas nommément désignées à quitter l’autorité, leurs de gouvernements sont ébranlés. Les dictateurs, pris la main dans la « kleptocratie », ont été impitoyablement chassés de leur demeure.

Pourtant ces royaumes artificiels qui ne sont pas à l’abri de troubles, secouent Maroc, Jordanie et Bahreïn, se croyaient à jamais intouchables. Visant leurs gouvernements ces révoltes spontanées, mais inspirées de revendications justifiées, aspirent fondamentalement à des projets de sociétés affranchies de l’arriération et des inégalités. Comme se dessinent en Tunisie et en Egypte.

La Tunisie en fer de lance des transitions révolutionnaires !

Quand est arrivée à son terme pré-final la révolution des jasmins, chassant le dernier débris de l’ancien système avec la démission de Ghannouchi par un dimanche houleux. Plus qu’aux heures des ultimes victoires contre la Camorra Ben Ali/trabelsi.

Ce départ, d’intérimaire désenchanté, est le fruit des persistances des manifestations, de très bonne qualité révolutionnaire et sociale. Malgré le décès de 4 citoyens lors du dernier samedi de février. Le peuple était soutenu par le retour enchanté et plus que solidaire des touristes. Même massif…

… Pour parachever la démarche décidée et intransigeante d’un peuple mobilisé sur des bases conscientes. L’exemple tunisien porte largement les signes que la société politisée devient révolutionnaire, l’éducation du peuple disait un révolutionnaire… si cela peut agacer les serviles aux diktats dominateurs.

En effet l’objectif principal de la révolution des jasmins n’est pas encore atteint. Du fait que le renversement, des foyers conservateurs de l’ancien système, n’est pas encore arrivé à son terme. La germination du véritablebouquet de jasmins n’est qu’en pépinière de transition.

Depuis le début des évènements tunisiens, les USA et l’ensemble des pays occidentaux nous ont matraqué qu’ils ne tergiversent pas avec leurs intérêts. Aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, le passage du témoin s’est effectué entre premier décideur fraîchement installé, prenant le relai du déchu chef d’Etat… Les rouages du désuet considérés comme partant sont restés dans leur représentation à travers des individus qui se recyclaient. La rupture n’étant pas consommée avec la vieille situation !

Quand il est dit que les USA ont motivé les armées des deux premiers pays, Tunisie et Egypte, à avoir chassé leurs minables dirigeants, il faut se demander : par quel autre martyr que celui de Sidi-Bouzid veut-on encore mépriser la volonté populaire ? Le déclencheur !

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