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L’ONU, la Palestine et les présidentielles des USA.

Nouveau débat à l’ONU au sujet d’une Palestine colonisée par un Etat raciste.

jeudi 4 octobre 2012, par Djamel Damien Boucheref

Une fois les élections américaines, entre autres nombreux scrutins importants dans plusieurs pays du monde, terminées, la question palestinienne revient au premier plan à l’ONU. Telle est la déclaration de Vuk Jeremic, le président de la 67ème Assemblée générale et reprise par Ban Ki Moon le secrétaire général. Les deux ont précisé, au cours du débat annuel de l’Assemblée qui vient de s’achever, que plusieurs dirigeants du Monde pointaient toutes vers ce sens : un débat sur l’admission de la Palestine en membre observateur.

Profitant du climat se suspicion qui entoure les projets nucléaires iraniens, Israël a réussi à éclipser la question palestinienne où un peuple est spolié de sa patrie. Avec des affabulations recherchant dans l’histoire des justificatifs au pire colonialisme de peuplement, l’Etat hébreu bardé de criminels, généralement binationaux (la nationalité israélienne se rajoutant à une secondaire) et faisant de Tsahal une armée de mercenaires venant de divers horizons et continents, le conflit du Proche-orient reste une tare que l’ONU n’arrive pas à solutionner, voire même pas intervenir comme ailleurs.

L’organisation qui rassemble les Nations de la Terre, pour la paix et la prospérité, attend sa révolution ou sa réforme pour sa crédibilité. Et l’humanité regardent le Proche-Orient sans rien faire. Les deux suivent cette injustice de l’expatriation des palestiniens, sans rien résoudre définitivement d’une guerre, d’un conflit colonialiste flagrant...

Suivez en direct la session de New York du Tribunal Russell sur la Palestine

Malgré une forte opposition de la part d’Israël des USA, la Palestine a réussi à obtenir l’an dernier le statut de membre à part entière à l’UNESCO. Ce fut une première étape décisive vers sa reconnaissance par l’ONU. Le second pas s’apprête à être débattu faute d’être complètement fait, d’autant le contexte international s’y prêtera mieux après les échéances électives internes à plusieurs Etats…

La prise en compte des calendriers politiques et électoraux en cours un peu partout dans le monde, permet de dégager l’arrivée d’autorité moins hostile aux palestiniens dans plusieurs pays. Dont les USA où Barack Obama très malmené par les lobbys sionistes et pro-israéliens dans son pays, aura une latitude plus ouverte à faire avancer les thèses de paix, qu’il ne peut pas les exposer en période électorale. Faute de partir comme Jimmy Carter après un seul mandat...

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L’admission éventuelle d’un Etat palestinien à sera soumise à débat en novembre 2012 devant l’instance internationale que préside actuellement Vuk Jeremi ?, le ministre des Affaires étrangères de la Serbie. L’assemblée générale a connu des tractations diplomatiques depuis 2010, favorables aux palestiniens.

Mahmoud Abbas, à Ramallah le mardi 2 octobre, de son côté a présumé aussi la discussion onusienne pour octobre ou novembre. Ce prochain débat, outre qu’il permet grandement à clarifier le dossier du Moyen-Orient, précisera si la Palestine peut ou non obtenir le statut d’observateur. L’attente, le rejet ou bien l’admission pour "membre observateur".

Les ambitions palestiniennes sont revues à la baisse, d’un membre à part entière à celui d’un membre observateur, constitue une démarche qui se conforme aux réalités internationales. Ayant essuyé le véto du conseil de sécurité en fin d’année 2010, malgré que 193 membres y étaient favorables, Mahmoud Abbas, le président de l’autorité palestinienne, se contente de statut d’Etat non membre à part entière à l’ONU, l’égal de celui du Vatican.

Les négociations de paix au Moyen-Orient ayant abouti à une impasse en 2010, achoppant sur la question des colonies israéliennes. Ces dernières extensibles au gré d’une expansionniste colonisation, sont illégales selon les résolutions onusiennes qui fixent les frontières de 1967 comme repères aux territoires des parties en belligérance. Et ces négociations déjà biaisées sont une exigence faite par Israël et les Etas-unis, qui recèlent le fait-accompli de l’occupation israélienne, soumettant les palestiniens au racisme et à la spoliation.

L’une des phobies israéliennes, parmi nombreuses d’ailleurs, est de voir ses soldats traduits devant le TPI pour crimes de guerre. Déjà que nombreux, comme les diplomates de l’Etat hébreu, sont poursuivis dans certains pays où ils ne peuvent guère voyager. Parce que des associations humanitaires locales les poursuivent dans ces Etats où les plaintes du genre sont recevables. Et ouvrent des procédures...

Au niveau international, même avec un statut de membre de second ordre à l’ONU, l’autorité palestinienne a le droit d’engager des poursuites contre les criminels de guerre de Tsahal devant le TPI et la CPI « cour et tribunal internationaux ».

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