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Encore le flou d’une version de constitution en Algérie.

Un logiciel de la société paramétré sur la décadence, l’obscurantisme et la haine.

mercredi 27 mai 2020, par Djamel Damien Boucheref

Ecouter l’article. L’inintelligible débat sur la nouvelle constitution en Algérie s’apparente à un non-dit. Un tel amendement a été présumé par Saïd Bouteflika, pour le compte de son frère complètement grabataire, afin de prolonger la malédiction tombée sur le pays en 2009, lors du retour aux affaires de l’ancien diplomate. Maintenant, les citoyens et les observateurs avisés se questionnent : qu’apporterait une nouvelle révision constitutionnelle ?

C’est par une nouvelle constitution que les prédateurs de l’économie et les détrousseurs du denier aspirent à continuer leur œuvre de truanderie en Algérie. La commission composée d’une vingtaine d’experts, conduite par un « doktour/khabir » désigné en professeur Laraba, pour écrire un projet de texte, dit avoir fini son travail. Mais en même temps elle tergiverse de montrer l’ébauche.

 Notre article de 2008, où nous avertissons chez POPULI-SCOOP, de la perspective que Bouteflika falsifie la constition pour rester au pouvoir : 3ème MANDAT DE BOUTEFLIKA : AU SECOURS ZEROUAL, LE NAIN COMMET UNE SOUILLURE A LA CONSTITUTION POUR FIGER L’ALTERNANCE. 3 novembre 2008.

Le nombre de vaines fois que des constitutions ont été promulguées en Algérie, dénote qu’aucune promesse des garanties, n’est jamais respectée. Ce qui ne convaincrait guère de l’utilité d’une nouvelle législation. C’est de ce passé que les inquiétudes demeurent et sont scandées par les jeunes à l’avenir sans catalogues qui les mettraient en confiance.

Si une loi fondamentale puisse jouir d’un caractère consensuel, son édition devrait être puisée du mouvement social qui a contrecarré le 5ème mandat présumé à Bouteflika. Ce qui est communément désigné par « Hirak », revendique une fin de règne à la mafia politico-financière. Or elle fournit sa réponse pour balayer la colère populaire et fait la surenchère de cette entreprise de…

Les Algériens vont, malgré eux et après une année de manifestation, à la découverte d’une nouvelle constitution. Si les catégories protestataires ont compris que le pouvoir s’est davantage cramponné pour ne pas lâcher prise, les complices du système de la décadence applaudissent, car ils quêtent une nouvelle franchise qui consolide ce qu’ils désignent leurs « makasseb » acquis.

En cherchant à conforter davantage leur emprise sur la rente et garder les centres des décisions, les castes qui ont gouverné en Algérie comptent sur la nouvelle version de la 1ère loi, pour les épargner et même les barder d’impunité. Mais les militants qui aiguillonnent la société est décidée d’en finir avec la médiocrité sont engagés à en finir.

 Constitution algérienne 2016 : de nouvelles exclusions... lundi 8 février 2016

Ce qui est glauque dans l’arrivée d’Abdelmadjid, il y a d’abord son fils qui est protagoniste dans la plus grande affaire de trafic de drogue. Outre les 703 kg de cocaïne qui implique Kamel El-Bouchi, la prise de biens immobiliers rappelle la camorra. Devant la justice, le 1er a été relaxé avant le second, dont on dit qu’il vraiment innocenté le fils du raïs dans l’espoir que la monnaie lui sera rendu.

La commission temporise avant de rendre public son projet. Afin de le désinfecter, nous dit un analyste, des erreurs d’orthographe et de grammaire, la rédaction finalisée qui est arrivée sur le bureau président Tebboune, mérite un contrôle rigoureux, puisque ces dernières années de flagrantes fautes de langue ont fait la risée.

Cette étape de donner à une équipe l’élaboration d’une ligne de conduite, pour toute un pays qui a souffert de moult dégradations, ressemble aux bricolages qu’a bien connus l’Algérie. Y compris la constituante, l’assemblée chargée de produire une grande loi n’a bien fonctionné, ni abouti à un réel projet ou programme assidu.

2 hommes de la quadrature du projet d’amendement de la constitution, Laâgab (sur la photo) et Larab (pilote de la commission de rédaction du projet) derrière une nouvelle attaque contre les principes de progrès en Algérie. Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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