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Incinération précipitée du corps, enterré en 2003, d’un expert au suicide gênant

La guerre de 2003 en Irak, le mensonge et l’illégalité font parler les tombes

mardi 31 octobre 2017, par Azouz Benhocine

Finalement le corps du Dr. David Kelly a été exhumé et incinéré. La police a confirmé les nouveaux faits. Sa mort qui a alimenté la théorie du complot vient de déboucher sur un épilogue précipité. The Guardian vient de publier un article où il attribue cet nouvel épisode à la demande de la famille de cette éminence dont l’énigmatique décès suscite bien des questionnements.

Mr. Kelly, expert des armes chimiques du gouvernement britannique est considéré être suicidé le 17 juillet 2003, après avoir été démasqué comme source d’un reportage de la BBC. Cette loquacité mettait des doutes que l’armée de Saddam Hussein était capable d’utiliser une arme chimique rapidement dans une bataille. Admettant que le pays a probablement posséder des armes chimiques, mais incapable de les rendre prêts dans un court laps de temps, évaluant ce dernier à 45 minutes.

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Les Etats-Unis et leurs alliés sont cités pour fomenter des affaires pas claires, afin de dominer le monde, sans ça la « théorie du complot » ne trouverait aucun chaland. Employé du ministère britannique de la défense, David Kelly était un expert en guerre biologique, avant d’être inspecteur de l’ONU en Irak, où il est allé 37 fois.

Il avait personnellement inspecté les armes chimiques mobiles supposées être les mains de feu Saddam Hussein, e Irak, il avait déclaré à nombreux médias dont la BBC en 2002, chaîne TV de son pays, que « … ces équipement étaient plus que des usines de remplissage d’hélium pour les ballons.  » Des moyens assez utilisés en météorologie qu’autres activités.

Auparavant, en tant qu’employé du ministère de la Défense, il était très souvent autorisé à parler avec les médias. Et bien sûr la coutume conditionnait ses interventions à l’anonymat. Il était souvent appelé, par les journalistes de son pays, le « scientifique » du gouvernement et la source confidentielle citée pour donner de la véracité aux articles.

21 janvier 2014

Outre les graves crises qu’a connu le gouvernement travailliste de Tony Blair (1997-2007), dont le chef de son cabinet, l’année même de la guerre et la mort du Dr. Kelly. Pour sa part, l’enquête, confiée à Lord Brian Hutton, un ancien chef de la justice nord-irlandaise, a été aussi marquée par des révélations qui alimentent toujours largement la théorie du complot.

Il a été retrouvé près de son domicile, à Harrowdon Hill (Oxfordshire). Selon la police D. Kelly se serait suicidé en se tailladant les veines du poignet gauche, en combinaison avec une ingestion de dextropropoxyphène et une artériosclérose des artères coronaires. Une version qui est remise en cause, notamment quand de commettre une guerre dépassait toutes les considérations.

Parmi les témoignages gênants, celui des des deux secouristes arrivés sur les lieux où a été trouvé le corps du défunt. Devant la commission d’enquête de Lord Hutton, un témoin raconte que David Kelly lui aurait dit, le 27 février, à Genève, que si l’Irak était attaqué, il serait «  probablement retrouvé mort dans les bois . C’était le jeudi 21 août 2003

11 novembre 2010

L’un déclare qu’«  il n’y avait pas beaucoup de sang. Quand quelqu’un se tranche une artère, accidentellement ou volontairement, le sang coule à flots. Je pense que c’est hautement improbable qu’il soit mort de la blessure au poignet que nous avons vue.  » Le second renchérit : «  Les membres de la famille, affirme-t-il, n’ont pas à accepter les conclusions de cette enquête.  »

Ces 4 éléments restent aussi troublant, rendant la thèse du suicide controversée.

 1. L’artère coupée n’est pas capable de tuer quelqu’un, du moins rapidement, contrairement à la vaine.
 2. Les ambulanciers paramédicaux se prononcèrent en disant qu’il n’y avait pas assez de sang sur la scène de conclure qu’il avait saigné.
 3. Il n’y avait pas d’empreintes digitales trouvées sur le couteau utilisé, ni la bouteille de prescription de pilules qu’il a soi-disant pris.
 4. Le gouvernement a refusé d’ouvrir une enquête officielle sur sa mort, pour la première fois dans l’ histoire moderne de quelqu’un de son statut.

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